L’écosystème de Cultures en Ville

En partant à la rencontre des partenaires historiques et plus récents de Cultures en Ville, cet article vous présente l’écosystème de notre entreprise.

Depuis sa création en 2015, Cultures en Ville a su nouer des partenariats étroits et pérennes avec des collaborateurs institutionnels comme privés.

L’institut national des sciences et industries du vivant et de l’environnement, plus connu sous le nom d’AgroParisTech, est présent depuis le début aux côtés de Cultures en Ville. Antoine Juvin, l’un des cofondateurs de l’entreprise, et plusieurs membres de l’équipe, dont Léa Durand la responsable du bureau d’études et Elsa Kempe, cheffe de projet animation et formation, détiennent un diplôme d’ingénieur agronome délivré par cette école. AgroParisTech est aujourd’hui considéré comme un établissement de référence en matière d’agriculture urbaine, du fait des cursus qui y sont proposés et de l’intense activité de recherche qui s’y développe. Cultures en Ville s’appuie sur le travail de pointe effectué par AgroParisTech et propose à partir de cette collaboration un substrat innovant appelé T4P, composé de déchets issus du consumérisme urbain (bois broyé, compost de déchets verts, sciure de bois…).

INRAE est un autre collaborateur historique de Cultures en Ville, en raison de points d’intérêt communs concernant la qualité de l’alimentation, la durabilité de l’agriculture et la préservation de l’environnement. Un potager urbain conçu par Cultures en Ville a vu le jour en 2018 sur le toit de leurs locaux parisiens. Le soutien d’INRAE a également été décisif dans l’élaboration du substrat T4P.

Cultures en Ville collabore par ailleurs régulièrement avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie pour une gestion optimisée des ressources en eau dans le cadre du plan ParisPluie. Les toitures végétalisées présentent des capacités de rétention d’eau intéressantes, qui permettent de réduire les déversements dans la Seine lors des événements pluvieux courants et ainsi de garantir la bonne qualité des eaux du fleuve. L’enjeu est de rendre la Seine et la Marne baignables à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. À ce titre, l’Agence de l’eau soutient l’implémentation de projets d’agriculture urbaine via des subventions, comme ce fut le cas pour notre ferme Suzanne (Paris 15^ème) !

Cultures en Ville a eu l’opportunité de travailler à plusieurs reprises avec l’agence d’architecture ChartierDalix. Cette agence, forte de son expérience et de la diversité des projets qu’elle a livrés, est reconnue en France comme à l’international pour sa réflexion sur l’intégration du vivant dans l’architecture. ChartierDalix dispose même d’un pôle recherche qui travaille activement sur le concept de “mur biodiversitaire”. L’agence a conçu une tiny-house design au toit végétalisé sur le site de la ferme urbaine Suzanne (Paris 15^ème). Cultures en Ville a également travaillé conjointement avec ChartierDalix dans le cadre d’un appel à projets des Parisculteurs, concernant l’hôtel logistique Sogaris à Vitry-sur-Seine.

Enfin, Cultures en Ville répond fréquemment aux appels à projets de la Ville de Paris dans le cadre des programmes Parisculteurs et Paris Sème. L’entreprise a d’ailleurs remporté trois appels à projets successifs avec les fermes urbaines Suzanne (Paris 15^ème), Cultures D’ici (Val de Marne) et l’agroforêt Sylvia (Paris 14^ème). Notre équipe intervient aussi dans le cadre d’un plan de végétalisation du 18^ème arrondissement.

En 2021, Cultures en Ville a remporté le concours Parisculteurs 4. De cette victoire est née Sylvia, une agroforêt de 2 400 m² au cœur du campus Jourdan de l’ENS (Paris 14^ème). Le projet est inédit. Il s’agit de planter plus de 400 arbres sur une ancienne friche bétonnée afin de produire la première farine 100% parisienne issue de fruits à coque.

Derrière Sylvia, on retrouve les partenaires historiques susmentionnés, tels qu’AgroParisTech, INRAE et l’Agence de l’eau Seine-Normandie, ainsi que des nouveaux venus. La start-up lyonnaise Biomede a été sollicitée pour établir un diagnostic des sols et une stratégie de dépollution. L’association étudiante écologiste Écocampus de l’ENS a également été mobilisée et sera partie prenante dans l’entretien des futurs espaces de culture. Et pour la première fois, des grands noms de la boulangerie parisienne sont associés à un projet d’agriculture urbaine. Les Maisons Benoît Castel, Chambelland, Land&Monkeys et Mamiche soutiennent le projet, participeront à faire vivre le lieu (rencontres, conférences) et utiliserons les futures récoltes de la forêt comestible pour leur production.

Cette alliance inédite provient d’un partage de valeurs entre Cultures en Ville et les artisans et concourt au renforcement d’une filière agroalimentaire plus responsable. Grâce à la complémentarité et l’engagement de nos partenaires, Sylvia a pu voir le jour et ainsi créer un précédent : une agroforêt productive et pédagogique en milieu urbain dense.

Avec son approche low-tech, intégrée à l’économie circulaire et aidée de ses partenaires, Cultures en Ville compte bien ne pas s’en tenir là et continuer d’ouvrir des possibles !